Depuis notre enfance, nos éducateurs (généralement les parents, mais pas toujours), nous demandent continuellement "d'être gentil", "d'être fort", "de faire plaisir"... pour pouvoir s'intégrer facilement dans la société et être aimés des autres.
Ces petites phrases nous poursuivent à l'âge adulte, dans nos relations amicales et professionnelles.
Par peur d'être rejetés, abandonnés ou jugés, nous les entretenons avec puissance et conviction.
Croyances bien ancrées depuis des siècles
Pour avoir moi-même vécu beaucoup de situations dans lesquelles j'ai appliqué à la lettre ces "vérités" éducatives, je comprends aujourd'hui leur nuisance sur mon être intérieur...
Bien entendu, il convient de nous adapter à la société, de cultiver des valeurs humaines telles que le respect, la bienveillance, l'entraide et autres. Nous ne vivons pas dans une caverne.
Malgré tout, vivre en continu pour et au travers des autres, en répondant exclusivement à leurs besoins, n'est pas le meilleur choix pour notre propre bien-être et notre évolution.
Bien au contraire, peu à peu, nous nous détruisons...
Quelles conséquences, pour nous ?
Pour reprendre mon exemple personnel et celui de nombreuses personnes que j'accompagne depuis 2016, ces croyances nous incitent à être irréprochables, parfaits dans tout ce que nous faisons. Nous avons alors des réactions spécifiques qu'il convient d'analyser avec honnêteté et franchise envers nous-mêmes.
Vouloir tout contrôler
Répondre aux moindres besoins des autres : famille, amis, collègues de travail
Ajouter une charge supplémentaire à un planning déjà bien chargé
Ne pas savoir déléguer
Dépasser ses limites
Ne pas oser dire "non"
Se laisser happer par les problèmes des autres : oreille attentive à l'excès,
Cultiver le perfectionnisme dans toutes les tâches quotidiennes (personnelles et professionnelles)
...
Inconsciemment, nous entretenons, à travers ces croyances limitantes "sois parfait, sois fort, fais plaisir", une pression de plus en plus importante qui devient, au fil des mois et des années, de plus en plus compliquée à gérer.
Ne pas écouter nos propres besoins engendre de graves conséquences sur notre santé physique et mentale. Notre corps nous alerte, nous ne l'écoutons pas...
Mais que se cache-t-il derrière tout ça ?
Au fond de notre inconscient, nos besoins personnels (reconnaissance, être aimé, respecté, valorisé) nous incite à incriminer l'entourage de notre mal-être (parfois impossible à identifier). Une personne m'a dit, récemment : "J'ai tout pour être heureuse, un bon conjoint, une belle petite-fille, une maison, un boulot que j'aime, une voiture fiable... mais je ne suis pas heureuse".
Comment l'expliquer ?
Comme elle, nous sommes nombreux à mettre la barre très haut, à jouer la perfection, à vouloir tout contrôler, assumer, dans le seul objectif de nous faire aimer des autres. Cependant, agir ainsi va à l'encore de notre bonheur, puisque notre enfant intérieur se manifeste : "Mais je ne suis pas heureuse". Le corps parle pour nous alerter (voir Lise Bourbeau et son école "Ecoute ton corps")
Lorsque nous agissons ainsi (voir les plus haut les conséquences), nous accusons l'extérieur de notre mal-être : un manager injuste, un conjoint exigeant, un enfant compliqué, des collègues jalouses, des conditions de travail difficiles, des relations qui ne comprennent pas...
Mais au fond, est-ce la réalité ?
La vie nous met, sur notre chemin, des situations et des personnes en lien direct avec nos croyances : "Sois fort, soit parfait, fais plaisir". Ces expériences répondent à la perfection à ces quelques mots, bien ancrés au fond de notre inconscient.
Jusqu'où sommes-nous prêts à aller les valider ?
Plus nous continuons à persister dans ces croyances, plus nous attirons des personnes et des évènements qui les valident et plus notre surcharge mentale augmente. Un peu comme la cocotte minute : elle chauffe, chauffe.... jusqu'au moment où...
Continuer ainsi nous conduit directement, à plus ou moins long terme, à un arrêt brutal (burn-out, maladie, accident...)
Comment éviter d'en arriver à cet extrême ?
Nous mettons la faute de notre mal-être sur l'extérieur. Nous ne pouvons pas changer les autres, mais nous pouvons apporter un autre regard sur chaque situation ou évènement et agir en fonction de nos vrais besoins.
Le journal des émotions est utile pour aller à leur rencontre...
Nous pouvons agir sur nous-mêmes. Et si nous regardions, au fond de nous, nos parts d'ombre ? Nos blessures ? Nos croyances limitantes ? Nos peurs ? Nos freins les plus insoupçonnés ?
Et s'il était possible de transformer notre vie pour plus de légèreté, d'amour, de liberté ?
Notre histoire est notre force
Je l'ai compris, je l'ai fait, je continue. J'aide, depuis 7 ans, les personnes à s'alléger des freins qui les empêchent d'avancer sur leur chemin. J'ai mis en place de nombreux outils pour aller encore plus loin, à travers un programme de 90 jours que je vous propose de rejoindre dès maintenant pour :
Comprendre mon arrêt brutal (burnout, accident, maladie...)
Me connaitre vraiment
Observer ma situation actuelle sans jugement ni a priori
Conscientiser mon équilibre de vie actuel grâce à la roue de la vie et/ou d'autres outils
Comprendre mon histoire et les expériences vécues (situations, personnes...)
Définir mes valeurs et mes vrais besoins
Détecter mes auto-saboteurs
Réfléchir aux alternatives offertes
Retrouver ma confiance en moi, mon estime de moi : clé importante pour ne plus sombrer
Voir et saisir les opportunités
Visualiser mon avenir sans me mettre de barrière
Attention, places limitées !
Avant de rejoindre le programme, je vous propose un entretien individuel par Zoom afin de vérifier ensemble s'il vous correspond. Pour le programmer, cliquez ICI
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